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La Pyrale du buis (Cydalima perspectalis) est une espèce d'insectes lépidoptères de la famille des
Crambidae, originaire d'Asie (Chine, Japon, Corée, Inde et Extrême-Orient russe.)
C'est un papillon nocturne, attiré par la lumière, qu'on peut voir tournoyer autour de lampadaires, mais qu'on ne voit voler de jour que s'il a été effarouché.
La chenille de ce papillon ne semble consommer que des feuilles de buis (déjà observé en Europe sur Buxus sempervirens (buis commun) ; Buxus sempervirens L. rotundifolia (ou buis à feuilles rondes qui est une variété horticole) et Buxus colchica Pojark (ou buis de Colchide ou du Caucase).
Il s'agit d'une espèce envahissante, qui figure depuis 2008 sur la liste d'alerte de l'Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes (OEPP, 2007).
Son introduction accidentelle en France a été repérée en 2008, mais le nombre d'individus laisse penser qu'elle date de 2005 au moins.
Depuis, cette espèce est régulièrement signalée en Alsace, et plus récemment en Île-de-France et en Poitou-Charentes, dans le Rhône, l'Isère, la Drôme, l'Ardèche, la Savoie, la Haute-Savoie, l'Aube et les Pyrénées-Orientales.
LA CHENILLE
Les adultes sont exclusivement nocturnes. En Europe occidentale, l’espèce semble produire deux à trois générations par an.
PREDATEURS ET REGULATEURS NATURELS
L'implantation de Vespa velutina se propageant à partir du sud-ouest de la France vers le nord de proche en proche, c'est dans le sud-ouest que cette prédation est la mieux observée.
Ce ravageur a réussi son implantation en France, à l'instar d'autres insectes introduits récemment par l'accroissement des échanges mondiaux (coccinelle asiatique, chrysomèle du maïs). Sa prolifération rapide (avec plusieurs cycles annuels ; au printemps d'abord, avec une seconde émergence en juin ou en juillet, puis une troisième en septembre), l'absence de prédateurs naturels et la faiblesse des moyens de lutte fait qu'il est très difficile de s'en débarrasser une fois l'insecte implanté. À ce jour,
cet insecte invasif n'est pas naturellement régulé par les prédateurs et parasitoïdes qui se trouvent dans les milieux naturels. Après observation, il semble qu'une variété de guêpes à longues pattes s'en nourrit largement.
UNE LUTTE MECANIQUEpar prélèvement des chenilles non-urticantes peut être faite lorsque les chenilles sont en faible nombre. Ces dernières devront être détruites en les écrasant.
Pour le papillon le bricolage de la bassine remplie de produit d’entretien
(monsieur propre ou autre) posée sous une lampe donne de bons résultats.
LA LUTTE MICROBIOLOGIQUE: aujourd'hui la lutte biologique est un moyen de lutte efficace en utilisant Bacillus thuringiensis . Bacille de Thuringe
Néanmoins, les successions de générations (de 2 à 3, voire 4) au cours d'une année, font que les traitements doivent être répétés sinon, le résultat final sera à nouveau la défoliation totale de l'arbuste. Nous précisons qu'une fois que les chenilles sont éliminées (mécaniquement ou par traitement), de nouvelles feuilles apparaissent progressivement même sur des plants très affectés. Attention cependant en période de sécheresse d'irriguer ces plants défoliés. Une grande vigilance reste alors nécessaire.
LE TRAITEMENT BIOLOGIQUE CONTRE LA PYRALE DU BUIS
Une option biologique est la bactérie entomopathogène, le Bacillus thuringiensis var. kurstaki (Delfin par exemple). Cet agent pathogène est efficace lorsqu'il est ingéré par les chenilles. Le Bacillus thuringiensis ssp. kurstaki, couramment désigné par son acronyme Btk, est une bactérie qui vit naturellement dans le sol. Depuis une trentaine d'années, on l'utilise partout dans le monde
comme agent de lutte biologique pour réprimer les populations de divers insectes ravageurs forestiers et agricoles. La chenille est infectée lorsqu'elle dévore les parties de la plante arrosée par la
bactérie. Cette bactérie produit des spores et des cristaux de protéines qui entraînent la libération d'une substance toxique dans l'intestin des chenilles. Cette substance leur corrode la paroi intestinale et a pour effet de paralyser les mâchoires de la chenille. Quelques heures après l'absorption du produit, la chenille ne peut plus s'alimenter et meurt dans les jours suivants.
Des études ont démontré l’efficacité du traitement biologique opposé aux solutions chimiques.
Le problème reste qu’à l’échelle des massifs il faudrait de gros moyens car le traitement des villages ne sauvera pas nos forêts.
-Sur le secteur de Presles :
- Sur le secteur de Châtelus :
- Sur les secteurs de St-Gervais/Rovon :
Cette nouvelle structure médicale est un vrai plus pour les habitants. Le village possède déjà une pharmacie, un médecin, un cabinet d’infirmiers et maintenant ce cabinet pluridisciplinaire. Les Pontois bénéficient dorénavant d'un service de soins de proximité presque complet.
Trois jeunes professionnelles de santé forment l’équipe du nouveau cabinet pluridisciplinaire et semblent partager leurs motivations quant à leur installation dans la commune, d’où elles pourront d’ailleurs rayonner sur les villages alentour.
Léa PHILIPPON, qui habite déjà le village depuis quelques mois, est ostéopathe, elle travaille également à Grenoble.
Marion AZAM est kinésithérapeute et a souhaité s’installer à Pont-en-Royans : elle a fait le choix de travailler plutôt dans un village où la qualité de vie lui semble meilleure.
Heïdi LEBOURG est psychologue et habite également dans la commune. C’était pour elle l’opportunité d’exercer près de chez elle et surtout, cette nouvelle adresse va lui permettre de réaliser son souhait d’exercer en libéral.
Un logement accolé au cabinet médical actuel a donc été transformé en local professionnel, des cloisons ont été posées afin de délimiter les différents espaces, une salle d'attente et une zone d'accueil.
Bien sur il ne s'agit pas de la création de nouvelles voles mais du baptême de rues existantes, rendu nécessaire par suite de l'achèvement de la signalétique viaire.
-La rue Porte Agnès: auparavant Chemin du Bourg, celui-ci se situant en réalité en contrebas de cette vole. -La Montée du Petit Clocher, joignant la rue du Temple et la ruelle au-dessus.
-L'escalier de la Corbeille, qui monte de la Grande rue jusqu'au Chemin de la Corbeille.
Ces baptêmes ont été nécessaires car ces voles desservent plusieurs habitations, qui ont donc aujourd'hui une adresse complète.